COMMUNIQUE

DÉCOUVERTE D’UN MEUBLE ROYAL

En 1999, lorsque fut découvert l’origine royale de la table à écrire en marqueterie par l’ébéniste David Roentgen, j’étais loin d’imaginer que ce joyau de la Couronne allait être la cause de nombreux ennuis.
En septembre de la même année, j’entrepris des recherches aux archives nationales j’ai passé en revue les inventaires du Garde-Meuble de la Couronne, dans le but de retrouver son origine.
Mes recherches m’ont permis, de voir sa description dans l’inventaire général du mobilier de la Couronne dressé en 1775, table placée au Château de Versailles dans la première antichambre d’Élisabeth soeur cadette du Roi Louis XVI.
A Versailles cette même année 1999, une commode avait retrouvée son emplacement dans la bibliothèque du Roi, un meuble somptueux exécuté par Riesener et livré en 1778 l’achat du meuble par l’état, avait marqué les esprits par son montant élevé, la conservation du Château de Versailles, avait souligné après cet achat, qu’il serait difficile dans le futur d’acquérir des meubles, pour le remeublement du Château.
Dans les années 1950, Pierre Verlet entreprit de remeubler Versailles, il fut le premier à redécouvrir le mobilier royal, il consulta les trois mille six cent feuillets des dix- huit volumes du journal du Garde-Meuble, à partir de 1685 où, il était inscrit pratiquement touts les meubles entrés dans les collections royales, Pierre Verlet écrivait également en 1943 dans son premier volume qu’il consacra au mobilier royal ” les collections de la Couronne de France ont formé jadis un ensemble prodigieux: aucun temps, aucun pays n’a pu et ne pourra certainement jamais montrer pareille réunion de chefs-doeuvre”.
En février 2000, j’informais la conservation du Château de Versailles de l’existence de la table à écrire.
Je me suis rendu à Versailles, muni de mes documents et photos, l’entretien avec le conservateur fut tendu et difficile, ce dernier peu disposé à entendre mon avis concernant l’origine de la table, il soulignait que la Couronne n’était pas française, et l’inventaire où était inscrit la table était d’époque Louis XIV? j’insistais de nouveau afin qu’il consulte de plus près la description de la table, pour clore la conversation il me répondit, chacun ses convictions?
Comme je l’avais indiqué, au conservateur, je ferai une demande de sortie de territoire pour cette table à la direction des Musées de France.
La demande fut déposée en mai 2000 avec la description exacte du meuble, comme il était indiqué sur le formulaire, j’inscrivais sa provenance royale, l’auteur David Roentgen, le parchemin collé derrière le tiroir, où apparaissait la Couronne fermée, ainsi que la signature commencent par un R gothique. Un mois plus tard le bureau des inventaires me téléphone, on me demande de présenter la table aucun courrier officiel ne m’avait été adressé.
Le 17 novembre 2000 la table était examinée par un conservateur du Musée du Louvre, ce dernier me fit savoir qu’il n’avait pas du être facile de la retrouver.
Fin novembre je reçu par courrier, le passeport de libre circulation, certificat en or parait-il? cependant un élément important n’était pas inscrit sur le document, il n’était pas mentionnée l’existence du parchemin, ou était apposée une Couronne.
Je téléphone au bureau des inventaires pour leur demander une explication au sujet de cet oubli, on me répond que ce certificat n’était pas une expertise, la mention d’une Couronne n’avait rien à y faire?
J’adressais un courrier à la direction des Musées de France, concernant cet oubli, il faut préciser qu’a la fin du règne de Louis XVI, le Garde-Meuble de la Couronne, apposait et collait au fer chaud ses bandes de parchemin, elles pouvaient varier de taille selon les dimensions du meuble.

Le 12 décembre 2000, la réponse de la directrice des Musées de France fut la suivante: ” je ne vois pas en quoi ce certificat vous semble incomplet le certificat n’est en aucun cas un certificat d’authenticité, et la mention d’une Couronne sur un morceau de parchemin collé à l’arrière de la table en question n’a rien a faire sur un certificat de libre circulation dont l’unique objectif est de certifier que le bien culturel mentionné peu sortir du territoire national “.
Je fut très étonné, car il est bien mentionné sur la demande de certificat paragraphe (11): mentions particulières, présence de signature, d’inscriptions de marques.
Pour ma part il était impossible d’occulter ce parchemin, ou est visible la Couronne fermée.

En avril 2001, le courrier d’un agent enquêteur, me demande de me présenter à 9h30 du matin au sujet d’un certificat d’exportation.
Je lui téléphone pour savoir ce qu’il me veut, il me demande ou se trouve la table? je lui répond qu’il n’est pas très important de le savoir, cette table à reçu son passeport de libre circulation. L’agent insiste et me dit qu’il serait souhaitable de présenter cette table sur le marché de l’art? je lui répond que cette table n’est pas a vendre pour le moment.
Devant ses questions plutôt incongrues, je lui fait savoir que je vais prévenir un fonctionnaire de police de ma connaissance, au courant de la situation, ce fonctionnaire de police joint au téléphone l’agent enquêteur, le fonctionnaire me rappel et me dit que je n’aurais pas à me présenter à cette convocation, que tout était arrangé.
Je rappel l’agent qui me demande à nouveau, ce qu’il allait advenir de cette table, et pourquoi je ne désirai pas la vendre, dans la conversation il me demande de lui renvoyer ses deux feuilles de convocation, il était inscrit aucune référence sur l’une d’entre elle, le numéro du certificat inscrit sur cette convocation datait de novembre 1997, alors que le certificat délivré pour la table à écrire datait de novembre 2000, le numéro de certificat inscrit sur la convocation correspondait a une demande de passeport qui m’avait été délivré concernant une sculpture? En novembre 2000, je pris la précaution de placer la table dans un service bancaire sécurisé le service Munigarde.
Munigarde propose à ses clients différents services, leur publicité sur internet indiquait Munigarde s’adresse aux propriétaires d’objets d’art soucieux de les placers en sécurité dans les chambres fortes pour des durées variables, ou pour des périodes particulières il est inscrit dans les +++ de Munigarde que le personnel est particulièrement sensibilisé à la fragilité des objets mis en garde.
Au mois de mai 2002, je demandais au responsable du service Munigarde de me louer un salon pour voir la table, il me fait savoir que la location d’un salon ce chiffre à 60 euros de l’heure cela m’a semblé excessif, après vérification ce tarif n’était pas indiqué dans les conditions générale.
Le 4 août 2002 trois mois plus tard, je préviens le service Munigarde de ma venue pour le lendemain, en présence de deux témoins pour voir la table, la table placée dans le salon je m’aperçois a mon plus grand étonnement, que le plateau n’était plus fixé sur sa base, les cales apposées par un ébéniste deux ans plus tôt, lors de la restauration de la table avaient été sciés avec une lame tranchante.
Touts ses faits se sont produits dans l’enceinte d’un établissement bancaire sécurisé ou, la table devait normalement être placée dans une chambre forte.
Je déposais plainte contre cet organisme bancaire, ma première avocate me conseil de faire venir sur place un huissier en relation avec son cabinet, l’huissier a refusé de faire le constat devant la pression du directeur du service Munigarde, dans l’impossibilité de faire ce constat, j’ai pris l’initiative d’avertir de nombreux élus de la ville de Paris plusieurs réponses favorables m’ont été adressées.
Le directeur général de la banque a reconnu par écrit en septembre 2002, que des dégâts avaient bien été constatés sur la table à écrire, suite au courrier d’un élu de la ville de Paris, qui avait bien compris la situation et, avait été interpellé, par l’incident jamais produit à sa connaissance dans cet établissement bancaire réputé.
A ce jour en octobre 2007 la banque, n’a jamais souhaité s’exprimer et, me rencontrer cette banque a juste concédé à régler après beaucoup de difficulté, la restauration de la table d’un montant de 680 euros.
J’ai à plusieurs reprises insisté auprès de mon avocate pour que la banque règle l’ébéniste qui a ma grande surprise m’avait mis au contentieux, ce dernier quelques mois plus tard figurait en pleine page avec sa photo, dans un magazine d’art, à ses dire une personne discrète qui voulait le rester.
Fin 2002 une directrice de presse me propose de rencontrer un journaliste d’un quotidien parisien, spécialiste du marché de l’art, ce journaliste a relaté par le passé différentes affaires, liés à l’art aussi bien en France que l’étranger. Intéressé par l’incident survenu à la banque, il est venu sur place voir la table, en janvier 2003, il était accompagné d’un expert? spécialiste du mobilier français, étonné par sa venue qui n’était pas prévue, à peine arrivé dans le salon ou, la table était exposée l’expert qui était en communication téléphonique depuis son portable, me dit ” belle table Italienne elle est rustique? ” j’explique à mes deux interlocuteurs l’incident, je leur montre les traces de scies et d’arrachement,qui étaient bien visible et en aucun cas accidentel.
L’expert pense à une mauvaise manipulation de la part des magasiniers de Munigarde?
Le journaliste me demande si le parchemin ou, est apposé la Couronne est toujours en ma possession, il me dit de la mettre dans le tiroir de la table, et de leur donner ils seront contents, je lui demande mais qui serait heureux de l’obtenir, il n’a pas répondu. Ce journaliste a simplement ajouté, un milieu qui ne manque pas d’intrigue et de jalousie.
Mon amie demande alors a cet expert spécialiste en mobilier français, d’écrire une expertise par écrit, sur l’origine de la table ainsi que sa valeur marchande, elle lui propose même de régler ses honoraires. L’expert pris de panique lui répond qu’il n’écrit jamais, un expert qui à exercé pourtant pendant longtemps dans une maison de vente anglo-saxonne à Paris, cet expert à même écrit plusieurs ouvrages, et articles sur le mobilier royal dans différents magazines d’art.

La discussion avec ses deux personnes prit fin, le journaliste semblait en savoir plus qu’il n’en disait.
Quelques semaines plus tard, j’ai adressé un dossier complet à cinq journalistes de la presse parisienne, tous très intéressés et pressé de me rencontrer, aucun n’a donné suite.
En juillet 2005 un avocat me fait part que mon dossier de plainte a disparu du parquet; le commissariat lieu du litige, ne garde également aucune trace de ma plainte. Ce dossier en suspend depuis deux années, mon seul recourt pour retrouver cette plainte déposée le 11 août 2002 au commissariat central de Paris 13em, était de me rendre sur place, je réussi après insistances à rencontrer un inspecteur de police lui expliquant le problème, ce dernier parvins à me restituer le document, je le déposai le lendemain au cabinet du Doyen des juges d’instruction de Paris. Pour déposer une plainte au pénal en constitution de partie civil le délai est de trois années, le 3 août 2005 quand mon nouvel avocat déposa une plainte au pénal contre la banque, il restait 48 heures avant le terme de toutes poursuites, autant dire que ce dépôt fut inextremixte et bienvenue.
La cause de touts ses retards, deux avocats ne m’avait pas permit d’avancer dans les meilleurs conditions.
Ma première avocate fin 2002 avait déposée une assignation au civil alors que ce litige relève du pénal “article 434 du code pénal dégradation et destruction concernant un bien culturel”.
Cette avocate qui débordait d’énergie voulait remuer ciel et terre à la mairie de Paris, elle fini par abandonner très rapidement ce dossier début 2003, sans m’avertir. Les conclusions de la partie adverse précisait, que j’étais le principal responsable des dégradations? mon avocate ne m’avait pas avertit de ses écrits, elle ne m’a jamais montré les contestations de conclusion, et précisait que ses pièces étaient confidentiels, et en aucun cas, je ne pouvais y avoir accès? j’écrivais à cette avocate mon intention d’avertir l’ordre des avocats, au sujet de cette dissimulation, l’avocate m’a restitué tous les documents, une pression sans doute plus tenable pour cette  avocate.
La banque sans ma présence, c’était permit de faire expertiser la valeur de la table? par leur expert, spécialiste en mobilier  XIXem siècle, cet expert avança l’hypothèse que la table n’avait probablement jamais approchée la Reine Marie-Antoinette, ce n’était pas vraiment d’actualité, mais surtout je ne vois pas en quoi l’origine de la table concernait cet expert.
IL est certain que cette banque, cherchait par tout les moyens à discréditer le meuble dans le but de minimiser la gravité des faits, survenue dans leur coffre sois disant sécurisé. Une dégradation qui reste a ce jour toujours inexpliqué, la banque n’a jamais rien communiqué, sur la dégradation volontaire de la table.
Sans avocat en avril 2003, une directrice de magazine interpellé par cette affaire, me conseil de prendre contacte, avec un avocat de sa connaissance rue de la paix à Paris, rendez-vous pris l’avocat me reçois et; m’écoute attentivement; je lui expose les faits reprochés, concernant la banque, il me donne raison je lui remet le dossier en mains propre.
Une semaine après je reçois ses conclusions, qui n’avait plus rien à voir avec les propos tenus à son cabinet, les dommages intérêts demandés étaient dérisoires par apport au préjudice causé, il insistait pour une procédure au civil, qui ne me convenait pas, l’avocat était surtout intéressé par la vente éventuel du meuble. IL semblait très risqué selon lui, d’entrer dans une procédure longue et coûteuse contre cette banque. Ne désirant évidement pas m’engager avec cet avocat peu scrupuleux, il m’adresse quelques jours plus tard ses honoraires de 500 euros l’entretien, avait duré je le rappel vingt-minutes, ne lui ayant pas réglé ses honoraires particulièrement abusifs, je reçu de sa part des courriers plutôt menaçant l’avocat pris la décision de déposer une plainte à la commission des honoraires, il a fait appel à l’audience visiblement acharné l’avocat à été débouté, La Présidente à préférée ma version des faits, et me donna raison.
Cet avocat m’avait écrit en avril 2003, ” ( une autre solution, que je pense raisonnable pourrait consister a transiger avec le ………………….. sur une base de dommages- intérêts d’environ trois a quatre mille euros par exemples, et de revendre ce meuble de gré a gré ou aux enchères publiques? mon confrère……….. m’a cependant indiqué que le ……………………….. n’avait pas souhaité dans un premier temps accepter une telle solution transactionnelle.
Une table à écrire à coup sûr très convoitée, plusieurs propositions de vente, dégradation disparition et, altération de document public, un journaliste préoccupé par l’existence d’un parchemin, des avocats pas très coopératifs.
Des comportements particulièrement troublants, un dossier sensible ou subsiste certains blocages,voir même des pressions.

Mon amie locataire à Paris d’un logement HLM, a été expulsée abusivement de son appartement en avril 2007, il est vrai qu’elle avait également déposée plainte contre l’organisme bancaire, suite à la dégradation de la table à écrire.
Les audiences successives au tribunal (ces deux avocats ne s’étaient pas présentés aux audiences), ils lui avaient fait comprendre que l’organisme propriétaire d’une grande partie du parc de Paris, il serait difficile d’avoir gain de cause? Le jugement particulièrement défavorable à son égard en janvier 2006, où la juge a ordonnée l’expulsion, une décision très surprenante.
Après il faut le souligner, un certain acharnement des avocats de l’organisme HLM en question. Une vingtaine de commandement de quitter les lieux lui avait été adressée, une pression évidemment bien orchestrée.
Ayant écrit en haut-lieu de cette situation particulièrement abusive, une réponse très favorable m’avait été adressé concernant ce problème locatif, j’eus la confirmation par écrit que le préfet avait été avertit du litige.
Convoqué a deux reprises au commissariat concernant l’expulsion, l’inspecteur des expulsions, a évoqué la table en question et nous a demandé pourquoi on ne la vendait pas. Il a indiqué que lorsque qu’il aurait l’autorisation d’expulser mon amie, il serait là apparemment très pressé que cela arrive.
Le 3 avril 2007 au matin, mon amie a été sortie de chez elle avec véhémence, elle eût à peine le temps de s’habiller, l’inspecteur est resté une heure dans l’appartement tout a été fouillé de fond en comble, en quelque sorte une perquisition, aucun inventaire de ses affaires n’avait été consigné par les huissiers, plusieurs effets personnels lui appartenant ont disparue lors du déménagement.
Elle ne reçu jamais de courrier du préfet, seulement deux courriers d’adjoint au préfet début janvier 2007, qui stipulaient que l’expulsion était irrémédiable, et qu’il fallait quitter les lieux rapidement. Ayant exposé la situation et ses méthodes d’un autre âge à un policier, ce dernier a souligné ” des personnes qui ont des contacts un peu partout, et qui font leur propre loi “.

Ces œuvres sont en sécurité dans une armoire bancaire de ma banque.

Frédéric Happel  – Patricia Delandines